lundi 8 juillet 2013

Bakhtine sur Internet

Bakhtine sur Internet

Laura Calabrese-Steimberg,Esthétique et théorie du roman : la théorie dialogique du Bakhtine linguiste”, Slavica bruxellensia [En ligne], 6 | 2010, mis en ligne le 15 juin 2010

Richard Hodgson, “Mikhaïl Bakhtine et la théorie littéraire contemporaine”, Liberté, vol. 37, n° 4, (220) 1995, pp. 48-56.

Craig Brandist, “Bakhtine, la sociologie du langage et le roman”, Cahiers de l’ILSL n° 14, 2003, pp. 59-83.

Janice Best, “Pour une définition du chronotope: l'exemple de ‛Notre-Dame de Paris’”
Revue d'Histoire littéraire de la France 89e Année, n° 6 (nov.-déc. 1989), pp. 969-979.

The Fourth International Interdisciplinary Conference on “Perspectives and Limits of Dialogism in Mikhail Bakhtin”
"Dialogue at the Boundaries"
Aleksandra Nowakowska, “Dialogisme, polyphonie : des textes russes de M. Bakhtine à la linguistique contemporaine”, in Jacques Bres et al., Dialogisme et polyphonie- Approches linguistiques, colloque “Dialogisme, polyphonie : approches linguistiques” de Cerisy-la-Salle,  De Boeck-Duculot, 2005.
http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=DBU_BRES_2005_01_0019

A compléter.

Les romans possèdent une architecture

Florence Noiville, “Au commencement étaient les verbes”, in Le Monde des Livres du 17 mai 2013, au sujet de Changer d’avis (Changing My Mind) de Zadie Smith, traduit de l’anglais par Philippe Aronson, éd. Gallimard, 430 p.

« […] (Re)lire.
[…] Zadie Smith cite cette phrase de Nabokov : « Assez curieusement, on ne peut pas lire un livre : on ne peut que le relire. Un bon lecteur, un lecteur actif et créatif, est un relecteur. » […]

Habiter.

Zadie Smith parle de la manière dont relire un texte conduit à y déambuler comme dans une maison. « Les romans que nous connaissons le mieux, possèdent une architecture, note-t-elle. Non seulement une porte qui conduit à l’intérieur et une autre à l’extérieur, mais des chambres, des couloirs, des escaliers, des petits jardins devant et derrière, des passages dérobés. » Lorsqu’on pénètre dans un roman qui nous est à ce point familier, on a parfois « le sentiment de le posséder ». L’impression que « personne d’autre n’y a jamais séjourné ». On fait abstraction des touristes, de tous les gens égarés là par inadvertance. « Même l’autorité créatrice de l’architecte semble devoir s’incliner devant la merveilleuse manière dont nous habitons son œuvre. » […] »